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odeurs ~ une nuit ~ pour la premiere fois ils refusaient de s’endormir. quand l’animal s’apesait dans la lourdeur plastiq de l’epaisseur nocturne, eux que l’apprehension retenait a la derniere ligne de lueur du crepuscule, nourrissaient par la peur naissante, cette toute nouvelle dimension, de faire croitre dans l’extension du jour, une formule, concise et de densite inedite, de ce qui devrait devenir l’eveil. la naissance de la conscience. ce n’est pas tant l’agitation du corps, mu de tensions et d’enervement, pas tant l’insolite perception d’imaginaire que suscitea profondeur immense de la nuit, que le silence nocturne lui-meme, chimie lactee, consume d’absorbement phoniq et revelateur de contrastes, qui revela a tout esprit en cette seule nuit, la consistance infinie du monde des sens. pourtant dotes de sens et dotes d’une capacite exceptionnel a les ecouter, pourtant proche du prescient cette faculte qui leur etait propre, depuis de longues generation de survie et d’exploit sur la vie, de ressentir les cordes, de traverser les obstacles semantiq des perceptions, tant visuelles que phoniq, et encor pourtant, eurent-ils alors la sensation, unanime, que rien n’etait su, que tout demeurait a voir, voire a revoir. les battements du coeur creent leur propre echos, les yeux figurent a l’esprit par des illustrations que seul l’inconscient sait creer, les images du reel : tel que la projection de ce qui est su sait figurer ce qui ne l’est pas. un negatif de l’esprit gravait a leur esprit l’univers de la chouette. dans son ensemble, chacune des bribes de ce qui constitue la volonte de deviner, et par la meme toute l’etendue de cette aspiration propre a leur gente, a vouloir connaitre par avance, se devoilait dans l’impalpable masq de volutes que faisait danser la nuit. la nuit dans ce mirage, naissait bien plus que la connaissance de la peur, bien plus que la conscience de la vie, bien plus que l’extraction d’une espece de sa condition d’animal invetere, la nuit dans ce mirage se creait l’espace de reinventer tout ce qui existait, pour suivre selon ses ondulations et le modeler, l’ame modulee du monde : leur place en tout, et la place de toute chose en eux. [ bo : rjd2 ~ ring finger ] publié dans : odeurs | le 28 janvier, 2012 | commentaires fermés -- playlist chapelier fou ~ darling darling darling trentemoller + ane trolle ~ moan mondkopf ~ la dame en bleu cassius ~ i love you so regal safari ~ only amon tobin ~ nightlife trentemeller ~ the very last resort kid koala + dj shadow ~ third-world lover nicolas jaar ~ encore chapelier fou ~ les metamorphoses du vide ricardo villalobos ~ enfants cults ~ go outside amon tobin + kid koala ~ untitled mix wagon christ & april stevens ~ do it again bonobo ~ if you stayed over nouvelle vague ~ dance with me parov stelar ~ charleston butterfly parov stelar ~ baska brother parov stelar ~ kiss me twice purity ring ~ lofticries rouge rouge ~ l’amour pink martini ~ sympathique parov stelar ~ the mojo radio gang bonobo ~ flutter herbaliser ~ sensual woman zero 7 ~ simple things hindi zahra ~ fascination hindi zahra ~ beautiful tango nicolas jaar ~ after laughter comes tears reprise nouvelle vague ~ manner of speaking toco ~ samba noir ~ little trouble girl ~ no queen blues ~ junkie’s promise zero 7 ~ bonnie & clyde serge gainsbourg ~ la horse zero 7 ~ distractions cults ~ abducted cocteau twins ~ carolyn’s fingers do make say think ~ classic noodlanding boards of canada ~ dayvan cowboy boards of canada ~ chromakey dreamcoat the cinematic orchestra + zero7 ~ channel 1 suite – late night tales amalgamation of soundz ~ enchant me bonobo ~ tell me how you feel publié dans : odeurs | le 27 janvier, 2012 | commentaires fermés -- nirvana ~ plateau many a hands have scaled the grand old face of the plateau some belonged to strangers, some to folks you know holy ghosts and talk show hosts are planted in the sand to beautify the foothills, and shake the many hands nothing on the top but a bucket and a mop and an illustrated book about birds see a lot up there but don’t be scared who needs acts when you got words finished with the mop then you can’t stop lookin’ at what you’ve done the plateau’s clean, no dirt to be seen, and the work it was fun nothing on the top but a bucket and a mop and an illustrated book about birds see a lot up there but don’t be scared who needs action when you got words many a hands began to scan around for the next plateau some say it was greenland, some say mexico others decided it was nowhere except for where they stood but those were all just guesses, would help you if they could ~ publié dans : audio | le 24 janvier, 2012 | commentaires fermés -- toco ~ samba noir play it on youtube quando ela dança no espaço / meu corpo perde o cansaço / meu lábio treme o sorriso / quando ela troca de passo / meu peito perde o compasso / meus olhos sabem onde ir saiu, do tempo saiu / caiu, meu samba caiu quando ela diz que não diz / quando ela finge ser minha / quase me deixo levar, / quando ela quer mais um trago / quando ela troca meu copo / eu vejo a vida passar saiu, do tempo saiu / caiu, meu samba caiu eu respeito a decisão / ela sabe o que ela quer / eu não quero discussão / ela sabe o que ela quer / d e mim… de mim… / de mim… / ela sabe o que ela quer quando ela sobe me salvo / desce do muro de asfalto / eu deixo um samba no ar na madrugada me enrola / cantarolando cartola / na mesa de um outro bar saiu, do tempo saiu / caiu, meu samba caiu eu respeito a decisão / ela sabe o que ela quer / eu não quero discussão / ela sabe o que ela quer / de mim… de mim… / de mim… / ela sabe o que ela quer quando ela dança no espaço/ meu corpo perde o cansaço / meu lábio treme o sorriso quando ela troca de passo / meu peito perde o compasso / meus olhos sabem onde ir quando ela diz que não diz / quando ela finge ser minha / quase me deixo levar, quando ela quer mais um trago / quando ela troca meu copo / e u vejo a vida passar saiu, do tempo saiu / caiu, meu samba caiu eu respeito a decisão / ela sabe o que ela quer / eu não quero discussão / ela sabe o que ela quer / de mim… de mim… / de mim… / ela sabe o que ela quer de mim… / de mim… de mim… / de mim… / ela sabe o que ela quer publié dans : odeurs | le 24 janvier, 2012 | commentaires fermés -- architeutis ~ « plus les hommes seront éclairés plus ils seront libres » voltaire ~ et plus ils sont libres, plus ils sont dans le flou. un flou lumineux, donc. flux liminaire aux folles limes d’une liminalite presq animale. la piece a plu, ils se sont leves ils ont applaudi et ils sont partis. avant, bien avant qu’on n’ait les premiers signes d’une historicite, quand il n’y a pas encor de retours, pas encor de fans qui y fassent reference, il y a cette courte periode cataclysmiq. un monde s’effondre. c’est fou ce que le plus grand plaisir aura ete en definitive de mettre sur pied ce monstre, avant de le mettre en pieces. car ainsi l’impression que donne de voir jouer pour une premiere representation le long aboutissement d’un travail qui compte parmi les plus belles annees d’une vie. l’ecriture, la confrontation, les insomnies, la folie qui en nait, les nombreux echecs, impressions d’echec latentes et, enfin, la gratification de quelq epaules solides et l’enthousiasm, de nouveau, la multiplication des scenes, l’intervale qui se glisse dans les tranches, les scenes jouees a l’esprit, jouees dans le salon, jouees a la cuisine avec les outils a disposition. l’improvisation qui s’est oubliee dans la nuit qui a absorbe l’alcool. les metteurs en scene sont des cuisiniers qui ne se connaissent pas de plan de travail etabli. le flou artistiq, la demarre la veritable creation. la sensation permanente d’avoir affaire a une espece eteinte, un monstre mythologiq, une creature des abysses ~ publié dans : odeurs | le 24 janvier, 2012 | commentaires fermés -- amoraiem ~ odeurs ~ it stinks in here but it’s not me bo (kid koala + dj shadow ~ third-world lover) ces couleurs couleuses d’or, l